L’entraînement d’un modèle de langage IA peut émettre jusqu’à 500 tonnes de CO₂. Face à cela, une solution possible : le Pruning
Depuis la montée en puissance des modèles de deep learning, l’impact environnemental de l’IA est devenu une source croissante d’inquiétude. Selon une récente étude publiée dans Joule (Patterson et al., 2024), l’entraînement d’un modèle de langage de grande taille peut émettre jusqu’à 500 tonnes de CO₂, soit l'équivalent d’un peu plus de 62 ans d’empreinte carbone d’un français moyen.
Avec l'accélération de l'usage de l'IA générative et des modèles fondation (comme GPT-4, Gemini, LLaMA 3), la question n'est plus seulement technologique : elle est écologique et éthique.
Face à cela, une solution technique longtemps reléguée à un second plan refait surface : le pruning.
Le pruning est une des méthodes phares de cette tendance vers une IA durable.
En simplifiant un réseau de neurones c'est-à-dire en supprimant ses paramètres redondants ou inutiles , on réduit drastiquement :
Selon les travaux présentés dans GreenAI@ECIR 2024 (Springer, 2024), certaines stratégies de pruning permettent de diminuer la taille d'un modèle de plus de 90 %, tout en maintenant une perte de précision inférieure à 5 % sur des tâches standards de classification ou de NLP.
Les techniques de pruning peuvent être :
Une étude récente publiée dans Joule (Thompson et al., 2023) met en lumière que :
Ces résultats indiquent clairement que la sobriété IA n'est pas une option futuriste, mais une nécessité stratégique et technologique dès aujourd’hui.
Le pruning est aussi une opportunité d'innovation :
Des entreprises pionnières, comme Hugging Face ou DeepMind, intègrent désormais des métriques d’efficacité énergétique dans leurs processus de développement IA, suivant le mouvement vers une innovation à faible empreinte (CarbonCredits.com, 2023).
🌐 SustainIT : rendre l'IA plus verte, concrètement
Chez SustainIT, nous croyons que l’avenir de l’IA passe par l’optimisation autant que par l’innovation.
C’est pourquoi nous aidons nos clients à :
Adopter une IA plus verte n’est pas seulement une réponse aux enjeux climatiques. C’est aussi un avantage concurrentiel fort, dans un contexte où les exigences ESG et réglementaires (CSRD, ESRS) se renforcent rapidement en Europe et ailleurs.
Si la Green AI continue sa progression, on peut imaginer qu’à l’avenir, l'optimisation énergétique devienne une norme obligatoire pour la validation des projets IA, au même titre que la sécurité ou la protection des données personnelles aujourd'hui.
La question n’est donc plus "Faut-il optimiser ?", mais "Comment optimiser intelligemment ?" Et surtout : À quand votre premier audit de sobriété IA ?
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