Le refroidissement liquide s’impose progressivement comme une solution crédible pour gérer la montée en puissance énergétique des data cen

L’efficacité énergétique des data centers ne repose pas uniquement sur la technologie.
En France, une part importante du financement de la transition peut venir d’un outil souvent méconnu : le dispositif des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE).
En 2026, ce mécanisme est devenu un levier concret pour moderniser les infrastructures, financer les audits et accélérer les projets à fort impact environnemental sans dépendre uniquement du CAPEX interne.
Le dispositif des Certificats d’Économies d’Énergie a été instauré par la loi POPE (2005).
Il oblige les fournisseurs d’énergie (électricité, gaz, carburant) à financer des actions permettant de réduire la consommation énergétique nationale.
Ces fournisseurs appelés “obligés” peuvent racheter des certificats à des entreprises ayant mené des actions d’efficacité énergétique.
Concrètement, cela signifie que chaque kilowattheure économisé peut être valorisé financièrement. Le dispositif est encadré par la Direction Générale de l’Énergie et du Climat (DGEC) et
Le secteur numérique est désormais reconnu dans plusieurs fiches CEE spécifiques applicables aux data centers et bâtiments techniques :
Les montants varient selon la taille du projet et le type de travaux.
Les opérations doivent être justifiées par une étude énergétique préalable et validées par un obligé énergétique partenaire.
Les CEE ne prennent pas la forme d’une subvention directe, mais d’une prime versée ou déduite du coût total du projet.
Les montants dépendent :
Selon les données publiées par la DGEC et l’ADEME (Lettre du dispositif CEE, mars 2025), les primes CEE peuvent atteindre :
Ces montants sont indicatifs : ils varient selon le prix du kWh cumac et la négociation avec l’obligé énergétique. Ces chiffres proviennent des statistiques officielles de la DGEC et de la Lettre du dispositif CEE – mars 2025.
Un audit énergétique (conforme au décret 2013-1121) permet de détecter les leviers éligibles :
refroidissement, alimentation électrique, supervision, chaleur fatale.
EDF, Total Energies, Engie, et d’autres obligés sont habilités à racheter les certificats.
L’accord se fait avant le démarrage des travaux
Chaque projet doit comporter :
Une fois les travaux réalisés, le dossier est transmis à la DGEC pour validation, puis le montant de la prime est calculé selon le prix du kWh cumac en vigueur.
Les CEE peuvent être combinés à :
La combinaison de ces leviers permet de réduire le reste à charge net pour les opérateurs de data centers engagés dans une trajectoire d’efficacité énergétique.
Les Certificats d’Économies d’Énergie sont un outil technique et financier au service de la durabilité numérique. Ils transforment les économies d’énergie en un revenu mesurable, qui peut couvrir une part importante du coût d’un projet.
Dans un contexte de tension sur les budgets et sur l’électricité, ce dispositif n’est plus une option c’est un réflexe stratégique.
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Oui, s’ils réalisent des travaux éligibles selon les fiches standardisées (BAT-TH-146, IND-UT-134, etc.).
Aucune taille minimale de site n’est imposée.
Oui, sous réserve de ne pas financer deux fois la même dépense.
Il faut toutefois le préciser dans le dossier pour éviter le double comptage.
Oui.
Les études et travaux doivent être réalisés par des prestataires qualifiés (RGE ou équivalent).
En moyenne 6 à 9 mois entre la contractualisation et le versement effectif, selon le type d’opération et l’obligé partenaire.
Sur le site du Ministère de la Transition Énergétique :
👉 https://www.ecologie.gouv.fr/operations-standardisees-cee
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